Cappadoce. Vol en montgolfière

 

Je profite d’une insomnie matinale pour partager avec vous l’expérience magique vécue hier, en Cappadocce. Un vol en montgolfière ! Lorsque notre guide nous a proposé un vol en montgolfière, Honeydoudou et moi avons très vite décidé de le faire. Lui, il en avait vraiment très envie, moi aussi, mais j’avais un peu peur, j’avoue. Et puis, on s’est dit qu’il fallait en profiter, qu’on ne reviendrait pas de si tôt. Nos amis Isabelle et Bruno étaient partants également, alors on s’est inscrit pour participer au vol du lendemain matin.

 

Un vol en montgolfière au-dessus de la Cappadoce

 

Pour vivre ce moment unique, il faut le vouloir : lever à 5 heures du matin, départ à 5 h 30. Il faut y être tôt pour profiter des vents montants ou autre chose, je n’ai pas tout compris… ce que j’ai compris, c’est que cette partie-là de l’Anatolie, la Cappadocce, possède une qualité de vent idéale (des vents constants) pour les vols en montgolfière. Après que le pilote (le meilleur de la région, d’après notre guide Yusuf) nous a montré la position dans laquelle se mettre à atterrissage, nous avons décollé. Et là, ce fut tout simplement magique.

 

Je n’ai ni le pied marin, ni le pied aérien, mais là, c’était une sensation tellement agréable que je n’ai absolument rien ressenti. J’ai juste eu une légère appréhension quand le pilote a voulu nous amener encore plus haut ! Là-haut, j’ai juste pris quelques photos, les paysages de la Cappadoce sont magnifiques, d’autant plus avec le soleil qui se lève, la lumière est tellement belle. J’ai assez vite posé mon appareil photos, car j’avais l’impression de ne pas complètement vivre cet instant. J’ai alors profité du spectacle, et de cette sensation unique d’être dans les airs à l’air. J’ai cru un instant ressentir ce que peuvent ressentir les oiseaux. Enfin, ce que je m’imagine que les oiseaux ressentent. Vous avez compris l’idée.

 

Avec les vents favorables, nous avons fait presque 10 km d’après Ali, notre pilote. Et à cause des vents limite trop forts, nous avons eu un atterrissage un peu mouvementé. Le pilote a dû faire taper la nacelle une première fois sur le sol pour la faire ralentir. Au deuxième rebond, a nacelle s’est couchée, et a glissé sur quelques mètres. Je me suis retrouvée couchée sur mon pauvre voisin qui a dû supporter ma capuche de manteau dans le visage et mon poids “plume”… pendant quelques longues minutes. J’ai cru qu’il allait s’asphyxier, le pauvre. On ne l’avait pas prévenu de ce risque-là du vol en montgolfière. Une fois sortis de la nacelle, le reste de l’équipe – qui nous avait suivi en camion, est arrivé avec une table, une bouteille de champagne et des coupes et nous avons bu une coupe de champagne. À 7 h 30 du matin. C’était génial. Une expérience inoubliable.

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